Mégève le glamour, un bon souvenir, sauf au début pour la bouffe, comme je vous l’ai dit nous étions nourris. Mais les premiers repas, le chef cuistot ne devait pas aimer les musiciens, car c'était infecte, c'était les restes des clients visiblement, cela n’aurait pas été grave, mais vraiment servi comme pour des « clébards » sur un coin de table, alors gros mécontentement, ce n'était pas digne d’un resto comme le Glamour.
Nous avons été nous plaindre au gérant, un géant dans les un 1m90, une baraque quoi! mais un mec franc. Quand il a appris cela, il nous a dit venez avec moi, nous sommes montés à l’étage pour ceux qui connaissent le glamour, et le chef cuistot s’est pris la plus belle engueulade de sa vie. Le repas d'après nous étions traités comme des rois.
Caviar saumon, entrecôtes, etc..... comme quoi, faut toujours réclamer! Mais on sentait de la part du chef cuisinier toujours comme une certaine antipathie envers nous, pourquoi ? alors là ? .....
Le glamour de Mégève encore, décidément, il s’en passait des trucs au Glamour. Au dessus du bar, attaché à une longue chaine, il y avait un ouistiti, hé oui ! un singe, qui s’appelait whisky. Impossible d’oublier son nom, une « saloperie de singe.»
La chaine était calculée en principe pour qu’il ne puisse pas atteindre les clients au bar. Mais le ouistiti est malin, et a ses têtes. Celle qu’il avait repérée, c'était celle de Gérard. Chaque fois que nous allions prendre un pot au bar (car nous avions open bar).
Le ouistiti s’élançait et arrivait en demi cercle vol plané, à atteindre la tête de Gérard pour lui filer un grand coup sur la tête. Le singe recommença à chaque fois ce même numéro. Lui gâchant le brushing. Chaque fois qu’il l'apercevait, il poussait des grands cris comme pour l’agresser. Il le faisait aussi avec d’autres clients, mais Gérard, il l’avait pris en grippe, pourtant Gérard c'était un type super sympa, et qui n’avait rien à priori contre les singes. Allez comprendre un ouistiti ?