Bientôt, un nouveau challenge attend les Gypsys: la première partie des Pretty Things. JPH: Il n’y a rien de plus difficile pour un groupe que de passer en levé de rideau d’une grande vedette. Le public qui s’est déplacé a payé sa place pour voir la vedette et pas sa première partie ! Vous êtes donc par nature des "gêneurs" puique vous retardez l’arrivée de la star.
Ce soir là, la salle de l’Omnibus est pleine à craquer. Un public debout, tassé, enfumé, grondant. JPH: Le public ressemblait à une bête féroce ! Les Pretty things étaient aussi connu que les stones et les gens n'étaient pas venus pour nous voir ! Ce n’était plus du trac que nous ressentions mais quelque chose comme de la peur.
Quand le présentateur nous a annoncés, c’était plus des sifflets, des cris, que des encouragements. Mais nous étions malgré tout aguerris et pas décidés à nous laisser bouffer par le public ! Nous avons joués comme d’habitude et au premier titre, pas de sifflets, au deuxième quelques applaudissements, au troisième des applaudissements plus fournis , et à la fin de notre prestation un franc succès qui dans ces conditions valait de l’or pour nous ! On s’en était très bien tirés.
Les Pretty Things arrivèrent avec deux heures de retard devant un public très en colère JPH: Ils étaient camés jusqu’aux cheveux, incapables de maîtriser leur musique. Ils se sont fait siffler, le bide, et dans la salle, certainement par dépit, on entendait "Les Gypsys Les Gypsys !"