Les Gypsys
Golf Drouot
rock années 60
- La rencontre
- Le premier concert
- Les débuts
- Les salles parisiennes
La signature chez Relax- Le départ de Jacky et Gérard
- Après Les Gypsys
- Anecdotes
La signature chez Relax (suite)
Le groupe se rattrape financièrement grâce aux soirées privées. A cette époque, dans la région parisiennes les plus riches familles organisent des soirées et s'offrent les meilleurs groupes de Rock de la place de Paris.
JPH:Nous ne pouvons pas cracher dans la soupe, ces soirées étaient très bien payées ! Nous avons toujours été reçus comme des rois, avec beaucoup de respect et d’égards. Nous qui chantions "Prolétaire" cela parait contradictoire. Surtout lorsqu'un type en costume à l'entrée annonçait l'arrivée de Madame de... le comte de... ou la Baronne de je ne sais quoi ! Mais ces gens étaient aux petits soins pour nous: "si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas !" Un étalage de luxe, des toilettes somptueuses, les meilleurs traiteurs de Paris mais jamais aucun mépris de leur part. De plus, les conditions de travail étaient idéales; on jouait quand on voulait et on s’arretait de même. Quelques fois, nous étions deux groupes, avec deux scènes, une à chaque bout de la salle. Les Jets d'un coté, Les Gypsys de l’autre. Je garde de bons souvenirs de ces soirées là. Comme ils étaient au moins une bonne douzaine de familles de renom à inviter chacune leur tour, cela faisait du boulot pour les musiciens en vue! Pour eux c’était trés "chic" d’avoir le dernier groupe de Rock au programme.
JPH:Dans ce tourbillon de concerts, de kilomètres en camion, de fans qui nous apportaient tant de joie, le temps passait vite, bien trop vite. Nous ne pensions même pas à cette époque à garder les photos, les articles parus dans la presse comme souvenirs pour plus tard. Nous courions tout le temps.
L'été 67 arrive. Un concert au Creusot avec les Shinies, Boby Clark, Vince Taylor, Danny Boy, Richard et Samuel... puis le début de la galère.
