Les Gypsys
Golf Drouot
rock années 60
- La rencontre
- Le premier concert
- Les débuts
- Les salles parisiennes
La signature chez Relax- Le départ de Jacky et Gérard
- Après Les Gypsys
- Anecdotes
La signature chez Relax (suite)
Nous retrouverons sur place toute une ribambelle de joyeux lurons de Paris qui devinrent nos amis, nos fans. Il y avait un vrai clan des Gypsys cette année là à Valras plage, des garçons et des filles qui nous suivaient partout, qui remplissaient la salle chaque fois que nous jouions, environ 3 ou 4 fois par semaine. Après le concert, vers les 2 ou 3 heures du matin, on se retrouvaient tous sur la plage pour continuer la fête, avec un feu de camp, faire griller des saucisses et boire du bon vin, embrasser les jolies filles, et les moins jolies aussi. Bref la vie! l’insouciance, le vrai bonheur quoi.
Le mois d’aout 197 se termine, nous sommes tout quatre noirs de bronzage, et il faut remonter sur Paris. A peine arrivés, un coup de téléphone de Dany Boy, il fini la tournée de l’épopée du rock, mais son groupe l’a laisser en plan et ne peut assurer ses dates.
Dany Boy, c’est un mec super, un seigneur, plus qu’un musicien chanteur pour nous, c’est un mec bien. Nous acceptons avec joie de redescendre l’accompagner. C’est un rocker comme nous et pas un des moindres, un vrai pro, une idole ,connu par le grand public. Arrivée à Cahors, quelques répétitions dans une arrière salle de restaurant, et comme nous parlons le même langage, le répertoire de Dany est vite mis au point, il est même très content, Jacky et Jean Pierre lui font même des cœurs et tout va bien, à part le camion.
Le camion, vous savez la Domaine break, elle nous lâche complètement, bonne pour la casse. Il fallait trouver vite une solution. Gérard et Serge remontent à Paris par le train, réussissent à emprunter des fonds, vont au marché de la voiture d’occasion, et tombent sur l’affaire du siècle, le fameux corbillard. Une Renault toute noir d’origine de 1500 Kg, avec encore les rails pour le cercueil. Sauvés par le gong.
